Si L’EMDR-DMO et l’EMDR-IMO, c’est pareil ?
Bien sûr ! Et d’ailleurs, une tisane et un whisky, c’est pareil aussi : ça se boit dans un verre.
Le DMO, ne serait-ce pas de l’EMDR version bricolage du samedi ?
On prend deux-trois concepts, on mélange, on secoue… et surtout, on oublie un petit détail :
la formation en santé.
Parce que visiblement, pour certains, connaître la psychopathologie, les diagnostics différentiels ou les risques cliniques, c’est optionnel.
Après tout, pourquoi étudier quand on peut improviser ?
L’EMDR - IMO, c’est tout l’inverse :
l’EMDR intégrative est pensée par et pour des professionnels de santé.
Pas des gens qui ont découvert la neurobiologie un mardi après-midi sur YouTube, mais des praticiens qui savent ce qu’ils manipulent : trauma, dissociation, comorbidités… bref, le monde réel.
Dire que DMO = EMDR - IMO, c’est un peu comme confondre :
- un chirurgien et quelqu’un qui a “un bon feeling avec les bistouris”,
- un psychologue clinicien et un coach qui a lu deux livres de développement personnel,
- un protocole rigoureux et une méthode inventée entre deux ateliers bien-être.
Oui, les deux font bouger les yeux.
Mais vous savez, un hypnotiseur de rue et un anesthésiste aussi utilisent une voix douce : ce n’est pas pour ça qu’on les laisse s’approcher du bloc opératoire.
Le DMO n’attire-t-il pas souvent ceux qui se disent :
“Pourquoi faire médecine, psycho ou psychiatrie ? On peut faire pareil avec du charisme et deux week-ends de formation.” ?
Restons sérieux, la santé mentale, ça ne s’invente pas !